Le terme « intégration » s’entend ici par la capacité des pays africains à assimiler de manière concrète et optimale un ensemble de technologies nouvelles.
De fait, représentant 39% de la population mondiale en 2100, le continent africain a amorcé et continue de manière significative son adhésion à une manne technologique basée sur Internet, et la jeunesse de sa population apparaît à cet égard aujourd’hui comme un avantage considérable.
Tidiane Coulibaly revient dans cet article sur le Bitcoin, la Blockchain, le Big Data et l’IA et pose des questions essentielles sur leur intégration au continent africain.
Comment intégrer une notion comme le Bitcoin dans un continent ou une grande majorité des pays sont en voie de développement ?
Comment expliquer qu’une notion numérique sans actif sous-jacente prétend être une nouvelle monnaie qui commence à faire parler d’elle, même si pratiquement aucune réelle transaction concrète n’a été effectuée avec elle sur le long terme ?
Comment l’Afrique peut-elle avoir un poids dans les décisions quand nous sommes encore dans la position de consommateur et non à la table des initiateurs, des décideurs et des précurseurs ?