Anne NGO HAGBE nous parle de son association Inkhata, Aim l’application qu’elle compte bientôt lancer.
Bonjour Anne, parle nous un peu de toi et de Inkhata
Je suis Anne NGO HAGBE, fondatrice de l’association Inkhata depuis 2014. Je suis passionnée par les problématiques de développement depuis toujours et c’est dans ce secteur que j’ai cherché à avoir les 3/4 de mes expériences professionnelles. J’ai toujours voulu trouver une place professionnelle me permettant de faire le lien entre d’un côté l’entreprise, l’esprit d’entreprise et de l’autre le développement; cette capacité à exploiter ses potentiels, ses dons et talents innés. C’est une solution d’apprentissage mobile pour éveiller à l’entrepreneuriat à travers des défis, des capacités à gagner et à la fin du parcours, les utilisateurs auront une meilleure idée de ce qu’ils veulent faire.
Nous avons mis 2 ans pour véritablement construire la raison d’être de l’association et c’est parti d’une question : Comment Inkhata peut renforcer les capacités entrepreneuriales d’un grand nombre (micro-entrepreneurs, porteurs de projets, jeunes, étudiants, salariés) à moindre coût et le plus simplement possible ? Notre première solution est Aim, une solution d’apprentissage mobile, bientôt disponible sur App Store et Google Play, pour aider nos bénéficiaires-utilisateurs à découvrir leur intelligence entrepreneuriale et à oser mettre en place leurs idées, en 16 défis, 16 capacités et 119 points à gagner.
Comment t’es venue l’idée de cette association ?
Inkhata puise ses racines dans notre environnement quotidien que sont les réalités des micro-entreprises africaines pour tendre vers quelque chose de plus grand : réinventer l’éducation en soutenant le micro-entrepreneuriat de chacun. À Inkhata, ce que nous visons à travers l’objectif « réinventer l’éducation » et le slogan « C’est en vous », c’est inspirer un changement d’état d’esprit. Que nos utilisateurs comprennent que le monde change et changera toujours, mais si nous sommes ouverts et préparés avec des savoir-faire et des savoir-être, nous pourrons facilement s’adapter. Demain, nos utilisateurs seront amenés à changer de poste de travail, d’organisation, de ville, de pays, de culture, bref d’environnement au sens large. Aussi, pour mieux anticiper l’avenir, il faut développer en soi, la capacité à se réinventer. C’est cela réinventer l’éducation.
Comment t’as surmonté les problèmes que forcement on rencontre au début?
Comme tous les entrepreneurs et entrepreneurs sociaux, nous avons rencontré des difficultés. Pour Inkhata, ça a été des désengagements implicites, des promesses de fonds reportées sine die, et bien d’autres choses encore, mais ça ne nous a jamais empêché de continuer à chercher comment nous pourrions innover tout en restant une association à finalité sociale. Dans nos moments durs, nous avons rencontré de formidables entreprises qui ont soutenues nos idées, comme par exemple la société Teach on Mars grâce à laquelle, nous lançons l’application Aim.
Quelle est ta vision à long terme
Cette année nous nous concentrons sur l’application Aim car elle fournit, à tout utilisateur dès 16 ans, l’essentiel des pratiques des entreprises innovantes dans le monde et, l’accompagne dans toutes les fonctions de l’entreprise, du marketing à la stratégie en passant par la communication et la gestion. Il apprend en s’amusant et en travaillant sur les projets et idées qui lui tiennent à cœur. Nous souhaitons qu’Aim profite à tous, en Afrique, en France où se trouve le siège d’Inkhata et à bien d’autres résidents des autres pays. Salarié, étudiant, micro-entrepreneur, demandeur d’emploi, Aim est fait pour toute personne qui souhaite renforcer ses capacités et s’en servir dans son quotidien professionnel.
Qu’est ce que vous cherchez actuellement ?
Nous voulons diffuser cette application en partenariat avec les établissements d’enseignement secondaire et supérieur ainsi qu’avec les associations en Afrique. Notre ambition est que l’application soit accessible dans tout pays francophone. Pour cela, nous cherchons des personnes morales ou physiques qui acceptent d’être le lieu de collecte (cas des paiements mobiles ou physiques) des contributions de solidarité que nous demandons aux utilisateurs (10 000FCFA en Afrique, 25 euros hors Afrique). En contrepartie, nos partenaires conservent 25% des sommes collectées. Ainsi ça nous donne une occasion de soutenir les structures locales où qu’elles soient et pour nous de réutiliser les fonds restants, à financer le coût de la solution et les charges de gestion et à lancer d’autres solutions.
Dès que l’application sera sur les plateformes, s’il y a des personnes volontaires disponibles à la tester, ça sera avec plaisir de les accueils. Ils peuvent dès à présent nous envoyer un message pour qu’on prépare les connexions d’accès pour eux.
Quels conseils peux tu donner à ceux qui désirent se lancer dans un projet
Tout d’abord, je leur conseillerai de télécharger et d’utiliser l’application moyennant une petite contribution de solidarité qui sert à financer le coût du projet et à préparer le chantier d’une nouvelle solution. Nous avons développé Aim en nous mettant à la place de nos futurs bénéficiaires créatifs, ambitieux, de tous ceux qui ont des idées pour le monde. Ensuite, je dirais que c’est important d’écouter ses envies, ses rêves, où on se sent le mieux à sa place. Savoir qui nous sommes est primordial , pourquoi nous sommes là, quel domaine nous donnerait envie de nous engager jusqu’au bout. Pour cela, il faut du courage, beaucoup du courage.
Tous ceux qui ont des questions sur l’application Aim (futurs utilisateurs) ou sur Inkhata (associations, écoles etc.) peuvent nous contacter sur https://www.facebook.com/InkhataInternational/ ou par mail à info@inkhata.org.