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14 erreurs à ne pas commettre lors du lancement de votre startup

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14 erreurs à ne pas commettre lors du lancement de votre startup

Très bons conseils de Conseils Marketing à partager

Voici quelques erreurs ou fausses bonnes  idées qu’il ne faut avoir en tête pour ne pas se planter et y perdre au mieux des heures et au pire toutes vos économies…

1 – Ne pensez pas qu’un investisseur va financer le lancement d’une start up…

Un investisseur ne vous financera qu’une fois que l’entreprise  lancée et quand elle aura fait quelques ventes.

Vous devez chasser des clients avant de partir à la chasse aux investisseurs…

Ludovic a rencontré la plupart des fonds d’investissements High Tech sur Paris, et la réponse est toujours la même : lancez-vous, et ensuite envoyez nous vos chiffres et taux de conversion, et ensuite on verra…

Les investisseurs ne financent pas des idées ou des projets, mais un produit ou un service qui va générer du chiffre d’affaires…

Ils ne sont pas philanthropes, ils sont là pour générer une rentabilité à 2 chiffres…

Donc plus tard vous ferez appel à leurs capitaux, moins vous devrez donner des parts de votre capital et plus vous aurez de pouvoir dans votre entreprise.

Cependant n’attendez pas trop, lever des fonds ou obtenir un financement prend 2 à 3 fois plus de temps que vous ne le penserez, et donc n’attendez pas d’être au bord du trou pour chercher de l’argent…

Pour votre financement initial, vous ne devez compter que sur vos fonds personnels, l’argent de vos amis/ familles / connaissances…

Rappelez vous aussi que banques ne prêtent aussi qu’aux riches… si vous n’avez pas un apport personnel, des biens, de la famille qui se porte caution, vous n’aurez quasiment pas d’argent.

Le plus souvent comptez entre 1 € de caution pour 1 € de prêt…

En revanche, une fois que vous allez commencer à « réussir », vous verrez tout le monde accourir pour participer à l’aventure…

Ne cédez pas à la facilité en refusant leur financement, dites oui (mais en réduisant fortement la part du capital qu’ils vont recevoir).

2 – Ne sous estimez pas le temps de développement d’un site…

Généralement prenez le temps de développement prévu, et multipliez par 2 afin d’avoir le vrai temps pour avoir un site fonctionnel.

Il est essentiel de passer un maximum de temps en amont pour le cahier des charges…

Plus vous passerez de temps, moins vous aurez de problèmes, d’imprécisions…

De plus avec un cahier des charges complet, moins vous paierez cher votre site ou votre application.

3 – N’oubliez pas les pas prendre en compte les délais administratifs…

Par exemple les banques sont généralement très lentes à répondre (sauf quand vous leur devez de l’argent !), ou encore les prestataires qui ne font finalement pas l’affaire (ex : développer un site, une application mobile…).

4 – N’oubliez pas le timing…

Il faut penser au moment du lancement (ex : ne pas se lancer en Août quand tout le monde est en congés), ou trop tard car des concurrents ont eu la même idée que vous avant…

5 – Ne pensez pas que vous et vos associés partagent la même vision…

Même en travaillant à 1 mètre d’une personne 15h / jours, il ne faut pas se dire que c’est « évident » que vous avez la tous la même vision sur l’entreprise et les priorités…

Vous devez discuter et communiquer sur les priorités, et surtout les écrire afin de ne pas perdre les priorités de vue…

6 – Si personne ne veut payer vos produit et services, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas réussir…

Il faut juste changer votre business modèle…

C’est-à-dire qu’au lieu de faire payer les utilisateurs, vous pouvez faire payer les fournisseurs afin qu’ils annoncent sur le site ou qu’ils aient accès à la base de données des membres, vous pouvez proposer des produits complémentaires aux vôtre aux membres…

Il suffit de renverser le problème, et savoir qui serait prêt à payer, et pour quoi…

Pour vous aider nous avons rassemblé pour vous les 54 business modèles pour vendre ses produits et services :

business modèles

Ex : LeBonCoin.fr qui ne charge que des services premium avec des annonces gratuites, au contraire de ce que faisait auparavant eBay.

7 – N’ayez pas peur de faire un virage à 360° et de changer votre business modèle.

Cela peut paraître une catastrophe, mais une startup peut se rendre compte que son business modèle ou son produit n’est pas le bon…

Dans ce cas il est possible de changer de stratégie, mais en conservant au moins un des éléments de son business modèle initial pour ne pas repartir à 0.

Ex : Loic Le Meur avec Seesmic, qui n’était pas à la base un client Twitter, mais des commentaires en vidéo !

8 – Ne faites pas tester un produit non fini à un journaliste ou à un Blogueur…

Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une bonne impression…

Si vous n’êtes pas sûr que cela fonctionnera tout seul, alors accompagnez et guidez le journaliste, où montrez une video ou un témoignage d’un utilisateur.

Voici un article qui vous apprend comment faire une bonne démo à des prospects.

9 – Ne cachez pas votre idée, on ne va pas vous la voler !

Ce qui compte ce n’est pas l’idée, mais sa réalisation…

La plupart des personnes qui ne veulent pas révéler leur projet vont souvent soit ne jamais réaliser leur projet, soit vont échouer car ils n’auront pas pris en compte tous les paramètres des besoins clients…

Ce n’est pas une généralité, mais généralement les « bonnes idées », ont déjà été pensées, ce que vous pouvez faire c’est mieux et différent.

Exemple : la Tablette PC a été inventée par Microsoft des années avant l’iPad… mais c’est Steve Jobs qui a réussit à démocratiser ce marché via de l’innovation technique et marketing…

tablette microsoft apple

 

Dans le même esprit, ne créez pas un produit qui fait un peu de tout bien…

Faites un produit qui fait de manière exceptionnellement bien 1 chose.

10 – N’internalisez pas tout…

Cela ne sert souvent à rien d’avoir un Web Designer à temps plein au départ… prenez un freelance qui pourra faire le même travail en souvent moins de temps, et qui vous coûtera moins cher 1 an plus tard…

11 – Ne pensez pas qu’un bon produit suffit pour réussir via le bouche à oreille…

Un produit « viral » ne fonctionne pas seul et sans rien faire, il faut une véritable stratégie pour le faire connaître…

C’est-à-dire avoir une personne dont le rôle est de donner de la visibilité au produit.

Cela peut se faire via des relations presse, via un blog, via de la pub, via des évènements…

Rares sont les produits qui réussissent « sans rien » à percer…

Exemple : pour UrDoor Ludovic à fait appel à son réseau (entrepreneurs, blogueurs…), afin d’amorcer la pompe de trafic, ainsi qu’à une agence de RP spécialisée.

A noter : si vous voulez savoir si votre produit a vraiment des « fans », mettez en place un questionnaire pour mesurer le NPS (Net Promoteur Score).

Il suffit de répondre à une question simple : « Est-ce que vous seriez prêt à recommander notre produit à un ami ou à un collègue, avec une note de 1 à 10 (10 étant tout à fait, et 1 tout à fait improbable).

Pour analyser les résultats, vous devez lister le nombre de personnes par catégories :

– Notes de 9 à 10 : ce sont les promoteurs (vos ambassadeurs) qui recommandent votre produit sans retenue

– Notes de 7 à 8 : ce sont les « passifs » qui ne sont ni content, ni insatisfaits (des clients neutres)

– Notes de 0 à 6 : ce sont les gens qui ne sont pas satisfaits de votre produit, les détracteurs.

Le résultat se calcule en soustrayant au nombre des promoteurs le nombre des détracteurs.

Par exemple si vous avez 300 répondants à votre enquête, que 50 ont donnés une note de 9 ou 10 (soit 16.7%), que 150 ont donnés une note de 7 à 8 (soit 50%), et 100 ont donnés une note de 0 à 6 (soit 33,3%), alors votre score de NPS est de = 16,7 % – 33 %= – 16,7%.

Généralement un score supérieur à 0 % est signe d’un bon produit.

Avoir un score proche de – 100 indique que tous vos clients sont mécontents de votre produit (là il faut tout revoir !)

Avoir un score négatif montre que les clients peuvent devenir infidèle, que rien ne les pousse à rester chez vous, et que vous risquez de perdre vos clients si d’autres arrivent sur le marché avec un meilleur rapport qualité / prix.

Avoir un score de 0 montre que l’entreprise est « moyenne », les détracteurs étant équilibrés par les fans.

Avoir un score > 10 est signe d’une entreprise qui écoute ses clients, et qui est capable de mettre un lien émotionnel avec ses utilisateurs.

Avoir un score > 50 est très rare, et seules les entreprises les meilleures sont capables d’un tel score…

Si ce n’est pas le cas, c’est que vous devez améliorer la satisfaction de vos clients.

Le mieux étant d’aller sur le terrain, de voir vos « vrais » clients, de voir comment ils utilisent votre produit, ce dont ils ont besoin…

A noter : vos premiers clients ne sont généralement ce que seront vos « vrais » clients…

Les early adopteurs sont généralement plus technophiles, plus compréhensifs, plus autonomes…

Les « vrais » clients auront besoin de plus d’aide, plus d’accompagnement, d’un produit plus fini…

12 – Ne pensez pas qu’en faisant uniquement de l’InBound Marketing vous allez juste atteindre votre seuil de rentabilité…

L’inbound marketing, c’est bien pour débuter…

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C’est-à-dire que vous pouvez trouvez vos premières centaines de clients via l’inbound, mais cela limite votre impact sur le marché.

Ce n’est pas avec un compte Twitter, un blog, une page Facebook… que vous allez toucher suffisamment de prospects.

En complément des outils de l’Inbound marketing vous devrez quand même faire du marketing « traditionnel » :

– Relation presse

– Publicité Adwords, Facebook…

– Phoning ou rendez vous avec un commercial

– Affiliation, emailing… sur des bases prospects

– …

Et pour atteindre un volume de plusieurs centaine de milliers de prospects vous devrez à un moment passer le pas et véritablement investir dans la publicité traditionnelle avec les medias de masse (affichage, radio…).

Mais prenez votre temps, et avant de faire de la TV, commencez déjà à rentabiliser un maximum vos premiers investissements publicitaires…

13 – Ne pensez plus uniquement au marché Français…

Une start up doit être forte sur son marché national, et cela doit être le moyen de donner le coup de pousse au projet.

En revanche, pensez dès le départ de manière internationale votre projet, avec le moyen de le décliner dès que vous aurez suffisamment avancée sur le marché local.

 

C’est surtout vrai pour les applications Web qui peuvent être facilement utilisées partout (ex : Scoop.it…).

Le but est double :

– Eviter que d’autres personnes ne copient votre projet dans des marchés de masse (USA…)

– Toucher des volumes plus importants de prospects, et non plus uniquement un marché francophone.

Mais attention, commencez à faire bien en France avant d’essayer de toucher des marchés anglophone… car la concurrence, les moyens nécessaires… sont bien plus importants et la culture est différente (par exemple vous devrez créer une filiale aux USA).

14 – Ne laissez pas un développeur ou une personne de la R&D tout faire seul…

Il ne faut pas laisser un développeur seul avec un cahier des charges de quelques lignes.

D’une part les développeurs vont analyser le problème d’un point de vue « technique » et sans connaître les réelles motivations aux choix que vous avez pris, et ensuite ils vont moins facilement se mettre à la place du client s’ils sont éloignés de cette problématique.

Au final, vous aurez peut être quelque chose qui fonctionne, qui va résoudre le problème du client… mais pas forcément avec souplesse, de la bonne manière, dans le bon ordre…

D’autre part, il ne faut jamais que cela soit la personne qui créé qui valide, il est important d’avoir un contrôle externe pour s’assurer que ce qui est créé correspond vraiment à la demande.

Enfin, un développeur pensera souvent à la situation la plus complexe et la plus extrême, alors ce cas de figure ne va peut être jamais arriver ou n’est pas nécessaire.

Par exemple, les sites internet qui vous demandent un login et mot de passe avec des minuscules et majuscules, et des caractères spéciaux… Mieux vaut générer un code automatiquement, et proposer à l’utilisateur de le changer par la suite…

Donc, fournissez toujours un cahier des charges le plus complet possible, tout en laissant au développeur suffisamment d’autonomie pour optimiser votre cahier des charges selon son expérience ou le résultat réel.

Source: Conseils marketing