Aujourd’hui en Afrique subsaharienne, 1000 personnes meurent chaque jour à cause du paludisme, tout particulièrement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.
Dans ce contexte, Gérard conçoit depuis 2013 un savon aux propriétés répulsives permettant de se protéger des moustiques porteurs de la maladie. Faso Soap a ainsi lancé une campagne « 100 000 vies », en référence au potentiel impact de ce savon qui sera vendu dans quelques années. Dans ce cadre, de nombreuses interviews et articles ont été réalisés pour promouvoir le projet à l’international. Mais quel a été l’impact de cette hyper médiatisation ? Gérard nous explique :
« La couverture médiatique en France a effectivement beaucoup contribué pour trouver des financements et de nouveaux partenaires. Par contre, certains journalistes ont publié des articles en ramassant à gauche et à droite des informations sur notre projet qui étaient incorrectes. Cela ne nous a pas toujours servi car il y avait des erreurs par rapport à la réalité. »
En effet, l’équipe a alors été excessivement sollicitée par des structures qui pensaient que le savon était déjà prêt à être vendu, l’entreprise étant pourtant encore en phase de recherche.
La promotion de tels projets par les médias est donc souvent utile puisqu’elle permet à ce genre d’initiative de prendre une autre dimension. Encore faut-il que toutes les informations soient directement fournies par le porteur de projet pour que cela lui soit réellement utile.
Vidéo reportage Les Ricochets: Faso Soap, un savon pour sauver @100000 vies en Afrique. Gérard Niyondiko, burundai, conçoit un savon répulsif permettant de se protéger des moustiques porteurs du paludisme. Cet entrepreneur nous livre une leçon de persévérance et espère bientôt vendre le premier savon. Leur facebook https://www.facebook.com/100000vies/?ref=br_rs
Article et reportage des Ricochets: http://www.projet-ricochets.com/ https://www.facebook.com/ProjetRicochets/