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Programme du Land of African Business

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Programme du Land of African Business

Jeudi 4 octobre 10h00 – 11h15 : Salle Plénière CCICI

Pour pallier le manque de ressources et d’infrastructures, les pays en développement ont sauté l’étape de la téléphonie fixe et des combustibles fossiles pour passer directement à la téléphonie mobile et à l’énergie solaire. Les populations de ces pays ne se laissent pas enfermer dans des façons de penser et de faire rigides et immuables. Ils sont davantage prédisposés aux innovations de rupture et sont plus enclins à faire des bonds technologiques. Ils inventent par nécessité.

Comment les pays émergents deviennent-ils le laboratoire d’innovation référant à l’étranger ? Et si le cycle mondial de l’innovation s’inversait, quelles seraient les nouvelles réglementations s’y référant ?

L’innovation au service du désenclavement

Jeudi 4 octobre 14h30 – 15h45 : Salle Plénière CCICI

Les nouvelles technologies permettent de densifier le maillage de services, tout en réduisant les coûts d’installation tant dans le secteur énergétique avec le développement de centrales solaires locales, que dans les services publics désormais accessibles par les populations plus reculées par l’intermédiaire de sites et d’applications. La décentralisation touche tous les secteurs : énergie et services publiques donc, mais aussi santé, commerce, etc. Bien que leur prix ne cesse de diminuer, ces innovations technologiques doivent cependant se démocratiser pour devenir réellement accessibles par des communautés aux moyens souvent limités.

Quels effets de la décentralisation peut-on déjà observer quelques années à peine après l’apparition du phénomène ? Quelles innovations réglementaires ou technologiques doivent encore être mises en place pour réellement ancrer la décentralisation dans le quotidien des populations ?

L’éducation et la formation, clé de voûte du développement

Vendredi 5 octobre 10h00 – 11h15 : Salle Plénière CCICI

Le bouleversement en R&D appuyé par des technologies de pointe venues principalement d’occident et de Chine, développe l’éducation, la pédagogie ainsi que la formation. Les gouvernements n’accordent malgré tout qu’une priorité limitée à l’éducation, créant de fait l’insuffisance des installations éducatives et le manque d’enseignants qualifiés dans la plupart de pays d’Afrique francophone. C’est pour répondre à ces enjeux que des start-up apparaissent et développent des outils technologiques et des supports pratiques disponibles au plus grand nombre : e-learning, tablettes éducatives, nouveaux modèles économiques pour les écoles sont ainsi autant de solutions nouvelles tentant de démocratiser l’éducation.

Dès lors, comment promouvoir les échanges de pratiques éducatives liées aux nouvelles technologies ? Faut-il envisager des solutions fiscales pour les entreprises et start-up évoluant dans le développement et l’accessibilité des technologies éducatives ? Comment encourager l’émergence d’applications et de solutions locales ?

Les Ateliers 2018

Atelier 1: Développer et pérenniser les systèmes d’éducation et de formation : quelle(s) solution(s)?

Etude de cas : Etudesk

Porté par l’Entrepreneur Ivoirien Lamine BARRO, Etudesk.com est une plateforme de e-learning qui offre des cours sur les compétences les plus recherchées par les entreprises. D’un côté, les apprenants se forment et augmentent leur chance de se faire embaucher et d’un autre côté, les entreprises ont accès à une base de données de compétences.

Mais comment identifier les compétences les plus recherchées par les entreprises, secteur par secteur ? Et en particulier dans le secteur du digital, fort vecteur d’autonomisation des Jeunes et Femmes sur le Continent ? De plus comment convertir des professionnels en pédagogues afin d’alimenter massivement en cours la plateforme ? Enfin quel parcours pédagogique proposer aux apprenants ? Comment leur permettre d’allier savoir, savoir-faire et savoir-être à travers la plateforme ?

Le développement en Afrique peut passer par les systèmes d’information pris au sens large : tant les technologies informatiques que les moyens d’échanges de données. Cependant, le très faible taux de connexion Internet et l’absence d’infrastructures couvrant l’ensemble de la population freinent cette dynamique. Les développeurs en Afrique francophone n’ont que trop rarement accès au bon langage de programmation, et sont confrontés à la cherté des équipements technologiques ainsi qu’au manque d’accès à de la littérature technique. L’effet du délestage électrique, le coût de l’accès à Internet, le manque d’investissements sont autant d’enjeux aujourd’hui encore mal pris en compte pour le développement du secteur.

Quels outils et enseignements doivent être dispensés pour développer les compétences informatiques et le métier de développeurs ? Quels modèles économiques privilégier pour développer les enseignements techniques ? Que faire alors que les compétences spécialisées sont si rares ? Peut-on faire de l’Afrique le nouvel atelier mondial de l’informatique ?

Atelier 2: Articuler et professionnaliser la réponse au défi énergétique?

Etude de cas : PROTOCOLE DE MISE EN FORMATION POUR OUVRIERS QUALIFIÉS

Himin academic, structure spécialisée en production d’énergie renouvelable, souhaite développer une formation à l’endroit d’étudiants, d’artisans ou de professionnels souhaitant exercer dans l’installation, la vente ou la production d’énergie solaire. La structure au-delà de son investissement souhaite participer à un transfert de compétence pour lutter contre le chômage en Côte d’Ivoire. Elle souhaite comprendre comment sa formation peut être en adéquation avec les habitudes et intérêts des populations cibles.

Comment développer une formation qualifiante et de pointe pour assurer un déploiement réussi de son projet d’installation en côte d’ivoire et en Afrique de l’ouest ?

L’énergie est un enjeu incontournable pour assurer la croissance industrielle de l’Afrique. Le secteur se dynamise progressivement et de nouvelles initiatives pourraient booster l’économie des pays africains de plus de 30 % d’ici 2040, si des réformes gouvernementales les accompagne. Ces initiatives passent indéniablement par une meilleure gestion des ressources et par la promotion des énergies renouvelables.  Il s’agit donc de former la jeunesse à ces nouveaux métiers à travers la modernisation des formations techniques, la création de compétences nouvelles, et le développement de partenariats avec les entreprises.

Quel projet pédagogique doit être mis en place pour améliorer la formation continue des formateurs ainsi que la mise en place de services d’orientation et d’emploi ? Comment intégrer des stages pratiques et des modules de formation aux énergies renouvelables, source d’emploi ?

Atelier 3: La redynamisation des zones rurales : un enjeu vital?

Etude de cas : Protocole de mesure d’impact

The Seed Project souhaite développer un outil permettant de mesurer l’impact économique, social et environnemental d’innovations technologiques (QR codes, algorithmes d’analyse de données, etc.) qui répondent aux problèmes que rencontrent de nombreuses coopératives agricoles en Côte d’Ivoire. Pour cela, l’association fait appel à un protocole de mesure rigoureux qui doit néanmoins être adapté aux spécificités de la population cible (agriculteurs membres d’une coopérative rizicole).

Comment développer un outil de mesure d’impact adapté, accessible au plus grand nombre et donnant des résultats les plus fiables possibles ?

Particulièrement exposé aux changements climatiques, à la détérioration des sols, à l’éloignement, à la pauvreté, au désamour des nouvelles générations, ou encore au manque d’infrastructures, le monde rural africain est en crise. Face à ce constat alarmant, de nombreux programmes tentent de limiter ou de mettre fin au désenclavement de ces zones et de ses populations, en s’appuyant notamment sur les nouvelles technologies et la flexibilité qu’elles permettent.

Quelles solutions peut-on ainsi mettre en œuvre pour redévelopper et pérenniser les emplois ruraux, spécialement dans l’agriculture ? Comment réformer et moderniser efficacement le secteur et les pratiques agricoles ? Comment mettre en contact et informer les différents acteurs du secteur, amener de nouveaux services à moindre coût aux populations ?